Le village de Souleymanekaha, dans la sous-préfecture de Boniérédougou (Dabakala), abrite depuis le 16 septembre 2020, le 9ème chantier école dans le secteur de la petite mine. Le lancement de ce centre de formation à l’artisanat minier, s’est fait au cours d’une cérémonie, placée sous la présidence de M. Jean Claude Kouassi, Ministre des Mines et de la Géologie, en présence autorités politiques et administratives du département de Dabakala, et de Mme Ouattara Coulibaly Aminata, conseiller technique, représentant le Ministre des Affaires Etrangères.
Le Ministre des Mines et de la Géologie a profité de ce lancement pour inviter les populations et la jeunesse de la région du Hambol, à saisir l’opportunité qui leur est offerte à travers la projet chantier école. Il a invité les impétrants de la première promotion du chantier école de Souleymanekaha à s’impliquer résolument dans leur apprentissage, avec à l’esprit des initiatives d’installation à leur propre compte, afin de bénéficier au mieux des retombées des connaissances qu’ils auront acquises. “le projet chantier-école est une réponse concrète et tangible d’un Gouvernement déterminé à dégager des perspectives nouvelles et de réelles opportunités d’affaires et d’emplois, au besoin et à la nécessité de transformer, qualitativement, le secteur de la petite mine en Côte d’Ivoire” a-t-il indiqué, avant de donner l’assurance que “l’Administration des mines s’engage à accélérer la délivrance des autorisations d’exploitation minière artisanale et semi-industrielle aux requérants remplissant les conditions prévues par la réglementation minière.”
“Je vous invite donc à prendre, dès aujourd’hui, l’attache des Directions Départementales des Mines et de la Géologie de Katiola et de Niakaramandougou pour constituer votre dossier de demande d’autorisation. Une fois l’autorisation obtenue, les artisans miniers seront installés dans des couloirs minéralisés, afin de leur garantir la rentabilité de leurs exploitations artisanales et semi-industrielles”, a-t-il lancé, par ailleurs, à l’endroit des impétrants et de toutes les personnes désireuses de se convertir à la légalité à travers le projet chantier école.
Evoluant dans un flux parallèle à celui de la formalisation et du développement du secteur minier à petite échelle à travers le projet chantier école, la répression des infractions au code minier, menée avec brio par la Brigade de Répression des Infractions au Code Minier (BRICM), vise à imposer aux orpailleurs clandestins le respect des lois et règlements en vigueur, en ce qui concerne le secteur minier. Dans ce cadre, la BRICM a effectué, dans la région du Hambol, des opérations coup de poing sur 67 sites illégaux avec pour bilan la saisie de 16 pelles hydrauliques, 17 générateurs, 18 motopompes, de la drogue, du mercure et des produits nocifs. Des orpailleurs clandestins ont également été interpellés et déférés devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.